On en parle : la suspension des activités de l’Aeem
Cette semaine, notre rédaction s’intéresse à la suspension des activités de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem). Nous avons ouvert le débat avec nos abonnés. Si la majorité de nos abonnés expriment leur satisfaction par rapport à la suspension des activités de l’association, d’autres vont plus loin en demandant sa dissolution. De l’autre côté, certains expliquent le rôle crucial de l’association dans la défense des intérêts des élèves et étudiants.
Amara Sangaré
« Très bonne nouvelle, car elle était devenue une association de malfaiteurs… »
Garba Koita
« Très belle initiative de la part de nos autorités. Je veux que cette initiative soit vraiment pérenne dans le temps. En un mot, mettre fin à l’existence cette association. »
Youssouf Niangaly
« Ne pas se limiter à la suspension, il faut la dissoudre. Plus jamais d’Aeem, tel est notre souhait. »
Halidou Maïga
« Provisoire même c’est encore respecter cette association. Il faut une dissolution pure et simple, et dans tous les ordres d’enseignement. »
« Je suis content pour cette suspension temporaire. Néanmoins, je resterais contre sa dissolution. Je pense d’ailleurs que ceux qui sont pour, sont des personnes qui n’ont jamais milité ou qui ont toujours été malheureux dans cette association estudiantine. Il ne faut jamais oublier que nous sommes dans un pays où il faut montrer sa force pour avoir son droit. Sans la lutte de l’Aeem, nos jeunes frères et sœurs peuvent faire parfois plusieurs mois sans trousseaux ni bourses dans nos universités. »
« L’idée de la création de l’Aeem était surtout pour défendre les intérêts des élèves et étudiants du Mali. Mais, aujourd’hui, on voit un agenda différent. Ce sont les étudiants qui s’entretuent. Donc, mettons fin à cette histoire avant d’aller loin. »
Mohamed Traoré
« Il faut être élève pour comprendre les ‘’Aeemiste’’. Je suis contre cette décision malgré tout leur défaut, ils ont d’important rôle à jouer pour nous les élèves et les étudiants. Sinon, nous serons colonisés par les administrations corrompues. »
LA REDACTION